Né à Barcelone, médecin, homéopathe, homme politique, cofondateur et président du Comité d’Entraide des Volontaires Catalans, il écrit dans la presse francophile barcelonaise sous le pseudonyme d’Arnau de Vilanova. Il rencontre à ce titre de nombreuses fois le maréchal Joffre. Esprit libre et curieux une estime réciproque les rapproche, au fil des ans elle se transformera en amitié. Il fait partie des initiateurs du voyage à Barcelone
en 1920. Député au parlement catalan sous l’égide de l’ERC (Esquerra Republicana de Catalalunya) en 1932, il s’occupe au sein de la Généralitat des problèmes de santé et de la protection des mineurs. Il est l’un de promoteurs du monument de Josep Clarà aux volontaires catalans actuellement au parc de la citadelle à Barcelone. Au début de la guerre civile espagnole, à la demande du président de la Généralitat Lluis Companys, et de V.Gassol, il s’oppose à l’incendie du monastère de Montserrat et au massacre de ses moines par des éléments de la FAI (Federación Anarquista Ibérica). Quoiqu’athée, il sauve la vie de plusieurs religieux dont le cardinal de Tarragone, F. Vidal i Barraquer, détenu par ces mêmes forces. Après la guerre civile, il s’exile en Colombie à Barranquilla où il exerce la médecine, devient professeur de botanique puis directeur du musée de botanique. Il meurt dans cette ville en 1950.
Avant son départ définitif de Barcelone, il avait caché dans les doubles fonds d’une bibliothèque diverses affaires comme la Bandera Estelada de 1915, conservée au musée d’histoire de Catalogne et la tenue que le maréchal Joffre lui avait offerte à Barcelone et qui est exposée dans ce musée de Rivesaltes.